AREA et la Direction Interdépartementale des Routes du Centre Est (DIRCE)
Pour mener à bien l’aménagement du nouvel échangeur de Chambéry-Nord, AREA a pu compter sur une collaboration fructueuse avec la DIRCE, service de l’État en charge des infrastructures routières nationales. Le chantier impactait quotidiennement la Voie Rapide Urbaine, dont la DIRCE assure l’exploitation.
Willy CRAPET, chef du Centre d’Entretien et d’Intervention (CEI) de la DIRCE à Chambéry, revient sur le travail en commun avec AREA et le bilan de cette opération.
Quel est le rôle de la DIRCE sur les voiries au niveau de l’échangeur de Chambéry-Nord ?
Le CEI de Chambéry assure l’entretien, l’exploitation et la viabilité de la Voie Rapide Urbaine et de ses dépendances ainsi que la gestion du domaine public. Nous avons sur place 12 agents d’exploitation, 3 chefs d’équipe et un chef du CEI pour environ 9 kilomètres de réseau routier et 8 échangeurs cumulant 12 kilomètres. Le trafic moyen journalier sur la section la plus chargée s’élève à 105 000 véhicules/jour.
Nous assurons la viabilité hivernale (du 15 novembre au 15 mars) à l’aide de 3 camions équipés de saleuses-saumureuses pour le verglas et lames et ailerons pour la neige.
En dehors de cette période, nous réalisons le fauchage des accotements et dépendances, le dérasement ou encore l’entretien du réseau d’assainissement.
Toute l’année, nous assurons les balisages en régie et pour les entreprises qui effectuent des travaux.
Nous avons aussi un système d’astreinte pour le personnel pour des interventions spécifiques comme les accidents, les pannes de véhicules et parfois même la présence de piétons en voirie.
La surveillance du réseau est aussi assurée par le PC OSIRIS qui dispose de caméras et d’écrans de contrôle : ce sont nos yeux qui, jour et nuit, nous alertent et sont en contact en cas de besoin avec le PC CESAR.
Quelles ont été les missions spécifiques de la DIRCE sur la Voie Rapide Urbaine pendant les travaux d’aménagement de l’échangeur ?
Pendant le chantier, notre rôle essentiel a consisté à effectuer la pose de la signalisation temporaire pour AREA et assurer ainsi la sécurité des usagers et celle du personnel en charge des travaux.
Nous devions adapter le balisage pour chaque phase de chantier : neutralisation de la voie lente de la voie rapide en journée, fermeture totale de la chaussée pour la nuit…
Cela a été possible grâce à une concertation aboutie entre AREA et la DIRCE. Nos services ont été associés dès la conception du projet. La phase préparatoire a permis de mettre en adéquation les étapes du chantier et les différents balisages à mettre en œuvre.
Toutes les deux semaines, une réunion avait lieu avec les représentants d’AREA, de la maîtrise d’œuvre (SETEC), des entreprises et également de la DIRCE pour faire le point sur l’avancement et la programmation des travaux.
La DIRCE a-t-elle également réalisé des travaux sur la zone de l’échangeur ?
Un accord préalable fixait la répartition des aménagements pris en charge par AREA et par la DIRCE. Nous avions programmé d’importants travaux de rénovation et d’amélioration du réseau d’assainissement pluvial. Nous avons ainsi construit un nouveau bassin de rétention et de filtration au droit de la barrière de péage. Dans le même temps, AREA réalisait d’autres travaux d’assainissement, notamment avec le bassin de poivre rouge, sous la bretelle vers l’A41.
Nous avons également assuré la signalisation directionnelle sur la Voie Rapide Urbaine, avec la fourniture et la pose de deux portiques, en complément de ceux réalisés par AREA.
Quel bilan tirez-vous de ce chantier et du nouvel aménagement depuis son entrée en service.
Un bilan positif ! Nous avons pris beaucoup de plaisir à participer à ce projet, à rencontrer fréquemment nos « voisins » d’AREA et à partager avec les représentants du maître d’œuvre (SETEC). Nous avions avec eux des relations quotidiennes très constructives dans une ambiance de travail très agréable.
Je crois aussi que nous avons réussi à assurer la sécurité des usagers, malgré parfois une météo capricieuse ou quelques retards sur le chantier. Nous devons féliciter et remercier les agents du CEI de Chambéry dont le savoir-faire et la connaissance du terrain ont fait des merveilles au quotidien.
Nous sommes aussi très fiers d’avoir participé à cette réalisation. La mise en service des deux voies d’accès à l’autoroute ajoutées aux deux voies de la Voie Rapide Urbaine a matérialisé l’importance des travaux réalisés.
L’aménagement est cohérent et fonctionne bien : nous avons constaté une fluidité du trafic, confirmée par les opérateurs du PC OSIRIS, en particulier les week-ends de chassé-croisé lors de la descente des stations.
