Au-delà des améliorations routières, AREA a tout particulièrement veillé à l’intégration urbaine et environnementale de l’opération. La préservation de la ressource en eau et la qualité paysagère de l’opération ont notamment été au cœur de la réflexion et de la mise en œuvre de l’aménagement.

Foncier minimum

En milieu urbain dense et au cœur de zones d’activités très dynamiques, AREA a réalisé des prouesses techniques et technologiques pour limiter au minimum le foncier utilisé.

La nouvelle bretelle vers l’A41 direction Annecy a été dessinée et réalisée au plus proche des voiries existantes, consommant le moins de terrain possible. Au cours du projet, AREA a encore fait évoluer le projet et a doté cette bretelle d’une des premières entrées sans ticket de France : cela a permis de limiter à une seule voie la voie d’accès à l’autoroute (contre deux prévus dans le projet) réduisant encore l’impact foncier de la bretelle.

De même, un bassin d’assainissement a été réalisé sous la bretelle, évitant d’utiliser de l’espace supplémentaire.

L’eau, une priorité

La zone était dépourvue de système de traitements des eaux de ruissellement des voiries. Un réseau de bassins de traitement à l’échelle de l’aménagement a été réalisé. AREA et la DIRCE ont travaillé ensemble pour couvrir l’intégralité des voiries concernées et assurer la collecte des eaux pluviales des chaussées.

Ainsi, un bassin existant le long de l’autoroute a été intégré à l’aménagement et quatre nouveaux bassins ont été construits, dont un sous chaussée pour limiter l’emprise foncière.

Désormais, les eaux de ruissellement des chaussées de l’autoroute, de la Voie Rapide Urbaine et des bretelles de l’échangeur sont collectées dans ces ouvrages pour décantation avant rejet dans le milieu naturel. Les huiles et les hydrocarbures sont retenus dans les bassins. En cas de pollution accidentelle, les eaux peuvent y être stockées, en fermant les vannes d’évacuation. Elles sont ensuite pompées et traitées par des entreprises spécialisées.

La Leysse et les eaux du lac du Bourget sont ainsi préservées et leur qualité améliorée.

Toutes les mobilités

Le nouvel échangeur de Chambéry-Nord s’insère dans la ville. Il prend en compte toutes les mobilités pour permettre à chacun de modifier ses déplacements. La circulation automobile est évidemment fluidifiée et plus sécure grâce aux nouveaux aménagements. Mais AREA est également intervenu pour favoriser le développement des autres mobilités.

Sur la zone des Landiers, AREA a équipé le nouveau giratoire de Villarcher-Marais d’arrêts de bus et de connexion cyclables prêts à se relier au réseau du Grand Chambéry. Une nouvelle piste cyclable permet également de relier l’avenue verte au nouveau parking de covoiturage de la barrière de péage.

AREA investit également pour développer le covoiturage. En collaboration avec le Grand Chambéry, la zone a été couverte de nouveaux parkings dédiés. AREA a réalisé des stationnements au droit du giratoire de Villarcher-Marais dans la zone des Landiers et en latéral de la barrière de péage. Ces derniers communiquent par une liaison piétonne avec un parking réalisé rue Denis Papin dans la zone de l’Erier. AREA a également financé deux autres parcs de stationnement covoiturage à La Cassine et au rond-point de Villarcher. Ils ont été réalisés par le Grand Chambéry.

Oh la fresque !

L’intégration urbaine a été au cœur du projet. AREA a fait peindre une fresque géante sur le mur de soutènement de la bretelle vers l’A41. Le collectif Haut-les-Murs est venu donner de la profondeur et un effet saisissant à cet espace en béton. Désormais, les usages de la VRU circulent à côté d’un paysage montagnard en trompe-l’œil qui fait la part belle à la et la flore locale.

Rue Belle-Eau, dans la zone des Landier, une autre fresque sur les activités de pleine nature rappelle les couleurs du lac du Bourget et des montagnes environnantes. Elle prend place dans le passage de la rue sous l’A41.

Une dernière fresque, réalisée au printemps 2023, vient habiller le mur de soutènement de la bretelle vers l’A41 ; elle regarde cette fois la zone d’activité.