La préservation de la ressource en eau est une priorité pour AREA. Elle constitue un bénéfice important de l’aménagement du nouvel échangeur. Au-delà, des améliorations apportées par les nouvelles réalisations, les mesures de compensation autour de Chambéry et celles prises pendant les travaux autour de la Leysse apportent une protection renforcée à cette ressource indispensable pour la région, pour le bassin du lac du Bourget et pour la biodiversité.
Traiter les eaux de ruissellement
Le nouvel échangeur a permis de constituer un réseau de bassins de traitement des eaux à l’échelle de l’aménagement. AREA et la DIRCE ont travaillé ensemble pour couvrir l’intégralité des voiries concernées et assurer la collecte des eaux pluviales des chaussées.
Ainsi, un bassin existant le long de l’autoroute a été intégré à l’aménagement et quatre nouveaux bassins ont été construits. AREA a réalisé un bassin sous chaussée pour limiter l’emprise foncière : celui de poivre-rouge se trouve complètement masqué sous la nouvelle bretelle vers l’A41. Le dernier bassin est en cours de réalisation à proximité de la barrière de péage.
Désormais, les eaux de ruissellement des chaussées de l’autoroute, de la VRU et des bretelles de l’échangeur sont collectées dans ces ouvrages pour décantation avant rejet dans le milieu naturel. Les huiles et les hydrocarbures seront retenus dans les bassins. En cas de pollution accidentelle, les eaux pourront y être stockées, en fermant les vannes d’évacuation. Elles seront ensuite pompées et traitées par des entreprises spécialisées.
Veiller sur les eaux de La Leysse
Le chantier a nécessité d’intervenir dans le lit de la Leysse pour démolir les ouvrages d’art existants et réaliser les nouveaux. Pendant ces travaux, le lit de La Leysse a été protégé et la qualité des eaux de la rivière a constamment été surveillée.
Lors de la démolition des ouvrages, des buses ont été posées pour assurer l’écoulement du cours d’eau malgré les interventions dans le lit de la rivière. Une plateforme a été réalisée sur les buses pour accueillir les engins ; les débris d’ouvrage ont tous été récupérés et évacués par camions vers des centres de tris, sans jamais entrer en contact avec le cours d’eau.
AREA avait également mis en place une procédure de vigilance crue : en cas de montée des eaux, de jour comme de nuit, les équipes du chantier étaient prêtes à démonter les buses pour laisser libre cours à la Leysse et ne pas perturber le fonctionnement hydrologique du cours d’eau.
Eau et biodiversité
Au-delà du chantier lui-même, AREA a développé plusieurs mesures de compensation autour de Chambéry. Elles ont permis de rétablir des continuités hydrologiques. Ainsi, la zone humide du marais de Boige, par exemple, a été restaurée. Elle avait été encombrée par des matériaux inertes déposés là au cours des années. La nouvelle vie du marais va être favorable au développement de la biodiversité. Différentes espèces devraient pouvoir trouver dans le marais un espace de vie favorable.
